Link building : le guide du débutant

Tim Soulo
Tim est le CMO de Ahrefs. Mais c’est surtout notre plus gros fanboy et le meilleur ambassadeur de la société.
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Les liens sont la mon­naie du web. Les sites qui reçoivent beau­coup de liens sont jugés comme ayant de “l’autorité” et sont récom­pen­sés par Google avec un meilleur posi­tion­nement. Les sites qui ne reçoivent pas de liens (back­links) sont con­damnés à rester dans l’ombre.

Si vous com­mencez juste à vous intéress­er au SEO, com­pren­dre les mécaniques de con­struc­tion de liens peut être compliqué.

Cer­tains pro­fes­sion­nels vous diront qu’il faut créer de l’excellent con­tenu et atten­dre que les liens vien­nent naturelle­ment, d’autres vont insis­ter que la solu­tion est de faire du prospect stratégique et faire de l’outreach ciblé par mail. D’autres encore vont vous grat­i­fi­er d’un sourire mys­térieux et lâch­er un seul mot : PBN (Pri­vate Blog Network).

Qui écouter ?

Comme beau­coup de choses en SEO, la bonne réponse est : “ça dépend”. Il n’y a pas une seule bonne approche sur le link build­ing, le choix de votre tac­tique va en grande par­tie dépen­dre de votre secteur, votre site, vos ressources et vos objectifs.

Est-ce que j’ai ren­du les choses encore plus com­pliquées qu’elles ne l’étaient déjà ?

Pas d’inquiétude. Nous avons conçu ce guide de link build­ing en pen­sant spé­ci­fique­ment aux débu­tants, pour nous assur­er de vous fournir des con­seils pra­tiques que vous pou­vez appli­quer immédiatement.

Com­mençons, voulez-vous ?

Con­tents

    Ceci étant un guide pour les débu­tants, nous allons com­mencer par les bases.

    Qu’est-ce que le link building ?

    Le link build­ing con­siste à obtenir des autres sites web qu’ils fassent des liens vers le vôtre pour vous aider à mieux vous posi­tion­ner sur les résul­tats de Google.

    En règle générale, on peut résumer la plu­part des straté­gies de link build­ing “white hat” en deux étapes simples :

    1. Créez quelque chose de notable (qui mérite donc un lien) ;
    2. Mon­trez-le aux per­son­nes qui dis­posent d’un site (pour qu’il puisse faire un lien vers vous).

    Pourquoi le link building est-il important ?

    Selon Andrey Lipatt­sev de Google, les liens sont l’un des trois fac­teurs majeurs dans le rank­ing (posi­tion­nement) de Google. Si vous voulez donc être bien posi­tion­né dans le SERP, vous avez presque oblig­a­toire­ment besoin de backlinks.

    Google (et les autres moteurs de recherche) voient les liens venant des autres sites comme des “votes”. Cela va les aider à iden­ti­fi­er quelle page sur un sujet par­ti­c­uli­er (par­mi des dizaines de mil­liers d’autres) mérite d’être en haut de la page des résultats.

    La règle générale est que les pages avec le plus de back­links ont ten­dance à être les mieux posi­tion­nées dans les résul­tats de recherche. Cela a été étudié à grande échelle par beau­coup d’a­gences SEO, la cor­réla­tion entre le nom­bre de back­links et la posi­tion dans Google a tou­jours été positive.

    Selon notre étude, les pages qui ont le plus de sites dont un lien pointe vers elle ont ten­dance à avoir plus de traf­ic organique.

    Donc les liens sont impor­tants, c’est un fait.

    Mais pourquoi est-il aus­si impor­tant de se con­cen­tr­er sur le link build­ing ?

    Après tout, les sites vont avoir naturelle­ment ten­dance à faire des liens les uns vers les autres, non ? Vous n’avez lu que quelques para­graphes dans ce guide et vous m’avez déjà vu faire des liens vers deux pages différentes.

    Dans un monde idéal, les pages de meilleure qual­ité sur n’importe quel sujet devraient obtenir la majorité des liens et être en pre­mière posi­tion sur Google. Les pages de plus basse qual­ité auraient moins de lien et seraient posi­tion­nées plus bas.

    Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal. Il y a deux raisons prin­ci­pales au fait que les pages avec le plus de liens ne sont pas néces­saire­ment les meilleures :

    1. Le cercle vicieux du SEO

    Devinez com­ment j’ai choisi les deux pages pour lesquelles j’ai fait des liens plus haut. Vous pensez que j’ai étudié des mil­liers de pages sur cha­cun des sujets pour choisir les meilleures ? Bien sûr que non ! J’ai fait une rapi­de recherche sur Google, ouvert quelques-unes des pages qui étaient le mieux posi­tion­nées pour véri­fi­er ce qu’elles dis­aient, et j’ai fait des liens vers celles qui me sem­blaient les mieux.

    C’est comme cela que deux pages déjà bien posi­tion­nées ont obtenu un nou­veau back­link, ce qui con­solide d’autant plus sa position.

    On appelle ça “le cer­cle vicieux du SEO”. Nous avons d’ailleurs réal­isé une étude pour prou­ver que c’était bien quelque chose de bien réel.

    Au moment où elle est pub­liée, votre super page part déjà avec un gros désa­van­tage con­tre celles qui sont le mieux posi­tion­né dans Google pour le même sujet. Si vous voulez bris­er ce cer­cle vicieux, il va fal­loir être proac­t­if et obtenir des backlinks.

    2. Vos concurrents font certainement du link building

    Met­tons que votre page ait naturelle­ment récupéré beau­coup de back­links (sans que vous ayez fait de link build­ing) et qu’elle soit n°1 sur Google sur son sujet.

    Devinez quoi ? C’était la page de quelqu’un d’autre qui était n°1 avant que vous arriv­iez. La per­son­ne qui l’a pub­lié va cer­taine­ment vouloir récupér­er sa posi­tion en obtenant des liens de qual­ité vers sa page.

    C’est la même chose pour celui qui est en 3e posi­tion, qui était n°2 avant votre pub­li­ca­tion. Ils ne vont pas être ravis et vont cer­taine­ment com­mencer à faire du link build­ing pour regag­n­er leur place.

    Même si votre page est dix fois meilleure que les autres (rai­son pour laque­lle vous avez eu autant de back­links naturelle­ment), vos con­cur­rents peu­vent tout de même vous bat­tre s’ils sont bons en link building.

    Vous pou­vez alors ne rien faire et vous lamenter sur votre sort ou vous redress­er et vous battre.

    Les liens ne sont pas la réponse à tout

    Après cette intro­duc­tion, on pour­rait croire que tout ce que vous avez à faire est d’obtenir plus de back­links que les pages qui sont déjà posi­tion­nées sur votre sujet.

    Si c’est par­tielle­ment vrai, dans la réal­ité il y a plus d’éléments à pren­dre en compte.

    Au-delà du fait que tous les liens ne se valent pas (on en par­lera en détail dans le chapitre 3), les moteurs de recherche con­sid­èrent beau­coup d’autres fac­teurs pour class­er les pages. Le mélange de ces vari­ables va dépen­dre du type de requête pour laque­lle vous voulez vous positionner.

    Si vous obtenez beau­coup de liens vers votre page et que votre rank­ing ne s’améliore pas, inutile de blâmer ce guide. Jetez un œil aux autres fac­teurs de rank­ing qui pour­raient nuire à votre positionnement.


    Il existe beau­coup de tac­tiques et straté­gies qui vont vous aider à obtenir des liens d’autres sites vers vos pages. Dans ce chapitre, nous allons par­ler de ces dernières, la logique der­rière elles et les éventuels risques qui y sont liés.

    Dans le con­cept, la plu­part des tac­tiques de link build sont de l’une de ces cinq caté­gories : Ajouter, Deman­der, Acheter, Gag­n­er et Préserver.

    1. Ajouter des liens

    Si vous allez sur un site qui ne vous appar­tient pas et placez manuelle­ment un lien dessus, on par­le “d’ajouter” un lien. Les méth­odes les plus util­isées de cette caté­gorie sont :

    • Inscrip­tion aux annu­aires d’entreprise
    • Créa­tion de pro­fils sur réseaux sociaux
    • Com­men­taire sur des blogs
    • Poster sur des forums, com­mu­nauté, sites de question-réponse
    • Créer des listes d’offre d’emploi
    • Etc.

    Créer des liens avec ces méth­odes est très facile. C’est juste­ment pour cette rai­son que les back­links en ques­tion n’ont qu’une valeur très faible aux yeux de Google (voire être con­sid­érés comme du SPAM dans cer­tains cas).

    Au-delà de ça, ce genre de lien ne vous donne qua­si­ment pas d’avantage sur votre com­péti­tion. Si vous allez sur un site pour y plac­er votre lien, rien n’empêche vos con­cur­rents de faire la même chose.

    Mais ce n’est pas une rai­son pour ignor­er cette méth­ode de link build­ing pour autant. Cha­cune de ces sit­u­a­tions peut avoir un impact posi­tif sur votre entre­prise pour d’autres raisons.

    Lais­sez-moi mieux vous expli­quer avec quelques exemples :

    Entrez votre site dans des annuaires professionnels

    Il faut résis­ter à la ten­ta­tion d’ajouter votre site à tous les annu­aires pro­fes­sion­nels qui exis­tent juste pour avoir un nou­veau back­link. À la place, con­cen­trez-vous sur les plus con­nus, qui ont le plus de traf­ic et peu­vent donc réelle­ment attir­er des vis­i­teurs sur votre site.

    Par exem­ple, si vous dirigez une petite entre­prise et que vous apprenez l’existence d’un annu­aire d’entreprises locales depuis lesquels d’autres entre­pre­neurs obti­en­nent des leads, il faut absol­u­ment vous y inscrire. Cet unique lien vous attir­era sans doute plus de “valeur SEO” que d’inscrire votre entre­prise à des annu­aires général­istes que vous auriez trou­vé au hasard sur un forum SEO.

    Créer des profils sur des réseaux sociaux pour votre entreprise

    Le bon réflexe est de réclamer le nom de votre mar­que sur tous les réseaux soci­aux d’importance (Twit­ter, YouTube, SlideShare, Insta­gram et con­sorts) dès que pos­si­ble. Sinon, des squat­ters pour­raient le faire à votre place une fois qu’ils se ren­dront compte que votre mar­que existe.

    C’est pour cette rai­son que notre nom sur Insta­gram est “ahref­s­com” au lieu de “ahrefs”. Quelqu’un d’autre a été plus rapi­de pour récupér­er ce nom d’utilisateur et nous ne sommes pas encore par­venus à le récupér­er. Pour l’instant.

    Notre pro­fil sur Insta­gram, qui pro­pose un lien vers notre site

    Nous n’avons jamais pris la peine de faire la pro­mo­tion de notre Insta­gram, et pour­tant, d’une manière ou d’une autre, elle a plus de 70 domaines référents. Ce qui en fait une page plutôt “forte” de laque­lle obtenir un lien (on par­lera de la valeur des liens dans le chapitre 3).

    Cap­ture d’écran de l’Explo­rateur de site de Ahrefs

    Commentaires sur des blogs

    Laiss­er un com­men­taire intéres­sant sur l’article de quelqu’un est une très bonne méth­ode pour se faire con­naître et pourquoi pas lancer un début de rela­tion avec eux (ce qui peut men­er à tout un tas de bonnes choses). Mais poster des com­men­taires dans le seul but de gliss­er un lien vers votre site va juste provo­quer la colère des pro­prié­taires de blogs.

    Qui plus est, les liens sur les com­men­taires de blog sont générale­ment en nofol­low (et pour­raient ne pas compter comme des “votes”). Donc si vous pensez à laiss­er un com­men­taire juste pour ajouter votre lien, retenez-vous.

    J’espère que ces trois exem­ples vont vous don­ner une bonne idée de com­ment “ajouter” des liens sur d’autres sites sans faire de spam.

    Note.
    En cher­chant d’autres moyens d’ajouter des liens sur d’autres sites, vous pour­riez tomber sur des con­seils qui men­tion­nent le “web 2.0” et “sites de book­mark­ing”. Ces méth­odes fonc­tion­naient il y a env­i­ron 15 ans, mais ne perdez pas votre temps avec aujourd’hui.

    2. Demander des liens

    Comme le nom le sug­gère, c’est le principe de con­tac­ter les pro­prié­taires des sites sur lesquels vous aimeriez un lien vers le vôtre, avec une bonne rai­son qu’ils le fassent.

    La “bonne rai­son” est absol­u­ment essen­tielle pour que ces méth­odes de link build­ing fonc­tion­nent. Les per­son­nes que vous allez con­tac­ter n’en ont pas grand-chose à faire de vous ou de votre site (à moins que vous soyez une sorte de célébrité) et n’ont donc a pri­ori aucune rai­son de vous aider.

    Alors avant de leur deman­der un lien, deman­dez-vous : “Qu’est ce qu’ils y gag­nent EUX ?

    Voici quelques tech­niques de link build­ing de cette caté­gorie, avec une très brève déf­i­ni­tion de la “bonne rai­son” sur laque­lle elles s’appuient :

    Toutes ces méth­odes sem­blent intéres­santes, pas vrai ? Mais dès que vous enver­rez votre pre­mier mail, vous allez faire face à la dure réal­ité : votre “bonne rai­son” n’est pas assez bonne :

    • Votre guest post n’est pas assez bon
    • Votre ressource n’est pas assez unique
    • Votre “sky­scraper” n’est pas assez “haut”
    • etc.

    Pour que ces méth­odes pour obtenir des liens fonc­tion­nent, il vous faut créer une page vrai­ment excep­tion­nelle vers laque­lle des gens vont naturelle­ment avoir envie de faire un lien. Ou alors il faut avoir beau­coup d’autorité et de crédi­bil­ité dans votre secteur, ce qui pour­rait com­penser votre manque de notoriété.

    Un com­men­taire sur notre étude de cas de link build­ing, qui sug­gère qu’il est plus facile de deman­der des liens lorsque l’on est déjà une mar­que reconnue.

    Au vu de la dif­fi­culté de con­va­in­cre des per­son­nes que vous ne con­nais­sez pas de vous fournir du back­link, beau­coup de pro­fes­sion­nels du SEO ont com­mencé à chercher des moyens pour les encourager.

    • Pro­pos­er de partager leur con­tenu sur Twit­ter et Facebook,
    • Pro­pos­er de faire la pro­mo­tion de leur con­tenu via une newsletter
    • Pro­pos­er un accès gra­tu­it à un pro­duit ou ser­vice premium
    • Pro­pos­er un lien en échanger
    • Pro­pos­er de l’argent.

    Mais pro­pos­er ces “avan­tages sup­plé­men­taires” nous fait entr­er dans la zone grise de ce qui est con­sid­éré comme un “link scheme” selon les recom­man­da­tions de Google :

    Voilà donc le prob­lème. Deman­der des liens de manière légitime a un faible taux de suc­cès, et dès que vous essayez de ren­dre l’offre plus alléchante, vous entrez sur un ter­rain miné par Google.

    À ce niveau, on pour­rait croire que je suis en train d’essayer de vous dis­suad­er d’utiliser les tac­tiques et straté­gies de ce type de méth­odes. Ce n’est pas le cas, j’essaye juste de ne pas vous don­ner de fauss­es attentes. His­toire que vous n’abandonniez pas au bout du 10e mail d’outreach sans réponse. Cela demande vrai­ment beau­coup de temps et d’efforts d’obtenir des liens avec ces méthodes.

    Lais­sez-moi vous partager un “hack” sym­pa que j’ai appris de Adam Enfroy lorsque je fai­sais des recherch­es pour ce guide. Avant de con­tac­ter Pat Fly­nn, Adam a fait des liens vers son site depuis au moins 10 guests posts qu’il a écrits pour des blogs con­nus (ce qu’il men­tion­nait en pas­sant dans son mail d’outreach).

    Le “Pay it for­ward” (pay­er d’avance) est une bonne manière de décrire ce qu’il a fait. Adam n’a pas fait son out­reach en dis­ant “Est-ce que vous pour­riez m’interviewer sur votre pod­cast SPI si je vous fais 10 liens de qual­ité ?”. Il a tout sim­ple­ment pris sur lui de met­tre en place ces 10 liens de qual­ité pour Pat sans savoir ce que ça allait donner.

    Pour faire court, Adam a obtenu son inter­view à un pod­cast de SPI. Je suis sûr que d’avoir “payé d’avance” a joué un rôle là-dedans.

    3. Acheter de liens

    On va com­mencer par être très clair : nous ne vous recom­man­dons pas d’acheter des liens !

    Au mieux, vous allez sans doute per­dre beau­coup d’argent et avoir de mau­vais liens qui n’auront aucun impact sur votre posi­tion­nement. Au pire, votre site va être pénalisé.

    Mais ce ne serait pas vous ren­dre ser­vice de ne pas vous dire que beau­coup de gens dans le SEO “achè­tent” des liens de toute sorte sans que ça ne les pénalise.

    Cela dit, nous n’allons pas vous appren­dre à acheter sans pren­dre de risque, mais vous expli­quer pourquoi c’est risqué de le faire.

    Private Blog Networks

    Que l’on appelle aus­si PBN, ce sont des regroupe­ments de sites qui sont créés et main­tenus avec un seul objec­tif : être une source de liens.

    Les liens issus de PBNs vont encore don­ner de bons résul­tats dans cer­tains secteurs de niche. Mais ces dernières années, même les plus fer­vents défenseurs des PBNs ont peu à peu cessé d’y recourir. C’est devenu telle­ment risqué que ça ne vaut plus le coup.

    Donc si quelqu’un vous pro­pose d’acheter des liens depuis un PBN (ou de créer un PBN privé pour vous) vous devriez répon­dre “non”.

    Fiverr

    Il y a des cen­taines de propo­si­tions Fiverr qui pro­posent des liens “naturels, édi­to­ri­aux, con­textuels, de haute autorité, white hat”. Ils vous don­nent tout un tas de garanties que ces liens sont légitimes et qu’ils vont propulser votre site en pre­mière place de Google en un rien de temps.

    Vous devriez les éviter, même si des con­nais­sances ont essayé et sont sat­is­faites. Les meilleures agences de link build­ing ne vendent pas leurs ser­vices sur Fiverr.

    SPAM de vendeurs de liens

    Si vous avez un site et qu’on y trou­ve les moyens de vous con­tac­ter, un jour ou l’autre vous allez com­mencer à recevoir des mails pour vous pro­pos­er d’acheter des liens, comme celui-ci :

    Si vous vous souciez ne serait-ce qu’un min­i­mum de votre site, n’achetez pas de liens à ces gens. Classez-les en SPAM et passez à autre chose.

    Note.
    Vous allez peut-être égale­ment recevoir des mails de véri­ta­bles agences de link build­ing qui elles utilisent bien des straté­gies sûres et white hat. Mais je suis cer­tain que vous saurez faire la dif­férence entre une vraie agence et un obscur vendeur de liens. 

    L’un dans l’autre, l’achat de liens est assez courant dans le milieu du SEO, mais son échelle varie selon le secteur d’activité. Même si vos con­cur­rents payent pour des liens, vous n’êtes pas oblig­és de faire comme eux. Il n’est pas néces­saire d’enfreindre les règles de Google pour être bien posi­tion­né et obtenir du traf­ic organique.

    4. Gagner des liens

    Vous “gag­nez” des liens lorsque d’autres gens font point­er un lien vers une de vos pages sans avoir besoin de le deman­der. Cela n’arrive évidem­ment que si vous avez pro­duit un con­tenu de très bonne qual­ité que d’autres vont naturelle­ment avoir envie de men­tion­ner sur leurs pro­pres sites.

    Mais per­son­ne ne va faire de lien vers un con­tenu dont il ignore l’existence. Peu importe si votre page est géniale, il va fal­loir inve­stir un peu dans sa pro­mo­tion. Plus votre page sera vue, plus il y aura de chance qu’une per­son­ne décide de faire un lien vers elle.

    Voici quelques tac­tiques de cette catégorie :

    On peut se dire que gag­n­er des liens est la manière la plus sim­ple et effi­cace d’obtenir du backlink.

    Je préfère inve­stir temps et argent dans la créa­tion de pages avec du con­tenu de qual­ité qui va se partager et attir­er du lien naturelle­ment plutôt que d’enchaîner de la prospec­tion de liens et de l’outreach. Surtout si c’est pour obtenir des liens vers une page médiocre.

    Regardez notre blog. Trois des cinq arti­cles qui ont le plus de back­links (à part la page d’accueil) sont des recherch­es et études de don­nées (donc du “linkbait”)

    Les arti­cles du blog Ahrefs avec le plus de back­link selon l’Ex­plo­rateur de site..

    Vous pour­riez nous dire que pour nous, c’est facile de par­ler d’attirer du lien naturelle­ment puisque nous avons :

    • Beau­coup de don­nées pro­prié­taires sur lesquelles faire des études
    • Une équipe de pro­fes­sion­nels très qual­i­fiés qui nous aident à créer de super ressources
    • Une mar­que fiable, con­nue et recon­nue qui donne de la crédi­bil­ité à ce que nous produisons
    • Une audi­ence assez large à qui pro­mou­voir notre con­tenu (pour accélér­er le bouche-à-oreille)

    Bien enten­du, tout cela nous aide énor­mé­ment, mais ce n’est pour autant un préreq­uis pour gag­n­er des liens. Tout le monde peut créer du con­tenu de valeur et gag­n­er des liens, il faut être pas­sion­né par son sujet et déterminé.

    En 2015, j’ai passé des dizaines d’heures à analyser près de 500 blogueurs sur le “ROI du guest blog­ging”. J’ai pub­lié le résul­tat de ma “recherche” sur mon blog per­son­nel, il a attiré des cen­taines de liens. Le dou­ble de ce que mon meilleur arti­cle avait obtenu jusque là.

    Ce nom­bre de liens pour­rait ne pas vous sem­bler très impres­sion­nant, mais c’était un suc­cès majeur pour moi à l’époque. Un blogueur en solo, sans grande mar­que, grande audi­ence ou gros budget.

    Mais que faire si vous avez du mal à trou­ver des idées pour pro­duire du con­tenu qui attire du lien capa­ble de piquer l’intérêt de votre secteur et d’avoir des back­link ? Ou que faire si vous avez copié l’idée de linkbait de quelqu’un d’autre et que ça n’a pas marché ?

    Dans ces cas-là, il faut pass­er un peu de temps à enrichir votre con­nais­sance du secteur pour mieux com­pren­dre ce que vont chercher les gens. Ne perdez pas votre temps à chercher une tech­nique de link build­ing mag­ique pour avoir du back­link sur du con­tenu ennuyeux, ça ne marchera pas.

    5. Préserver des liens

    Comme le nom l’explique bien, le dernier type de méth­odes tourne autour la préser­va­tion des liens que vous avez sans doute eu du mal à obtenir. Cer­tains pour­raient dire que réac­tiv­er des liens per­dus ne devrait pas être classé en “link build­ing”. Mais comme on dit, un sou économisé est un sou gagné.

    Il n’y a que deux moyens de préserv­er des liens :

    Voyons cela brièvement

    Réclamation de lien

    Les liens ne durent pas à jamais. La page qui vous envoie du back­link pour­rait être mise à jour, désin­dexée ou effacée. En con­séquence, le lien de cette page pour­rait ne plus exister.

    Un lien vers l’un de nos arti­cles qui a été per­du, trou­vé grâce à l’Explo­rateur de site.

    C’est pour cela que vous devriez garder un œil sur vos liens et paramétr­er des alertes lorsque l’un d’entre eux est per­du. De cette manière vous pour­rez entr­er en con­tact avec le pro­prié­taire du site en ques­tion pour voir si vous pou­vez le faire remettre.

    Corriger les pages 404 qui ont des backlinks

    Les pages de votre pro­pre site sont aus­si sus­cep­ti­bles de dis­paraître. Que ce soit volon­taire ou une erreur, cer­taines de vos pages peu­vent être effacées. Et comme les liens qui pointent vers une page en erreur 404 n’ap­por­tent aucune valeur SEO à votre site, autant résoudre le problème.

    Pour trou­ver vos pages en 404 qui dis­posent de back­links, ouvrez le rap­port “Meilleur par lien” (best by link) dans l’Explo­rateur de site et appli­quer le fil­tre “404 not found”

    On dirait que nous avons un paquet d’articles morts avec des back­links sur le blog de Ahrefs.

    Tout ce que vous avez à faire une fois que vous avez trou­vé les pages qui posent prob­lème est de les remet­tre en ligne ou de faire une redi­rec­tion 301 vers la page de rem­place­ment la plus per­ti­nente sur votre site.

    impor­tant note

    Il y a en même quelques preuves qui font penser que Google pour­rait con­tin­uer à faire pass­er une cer­taine valeur de lien à une page même après la dis­pari­tion du back­link. On appelle ce phénomène “l’écho de lien” ou “lien fan­tôme” qui dis­suade glob­ale­ment les gens de faire un suivi des liens perdus.

    Voici notre avis sur la ques­tion : si vous avez per­du un lien impor­tant qui envoy­ait du traf­ic sur votre site ou vous ser­vait comme d’une “preuve sociale”, il faut absol­u­ment ten­ter de le restau­r­er. Mais dans les autres cas, il vaut mieux ne pas per­dre votre temps et le con­sacr­er à ten­ter de créer de nou­veaux liens à la place.


    Vous avez donc appris un tas de moyens pour obtenir des liens vers votre site. Mais la chose impor­tante dont il faut se sou­venir est que les back­links sont un moyen et pas une fin en soi. Vous con­stru­isez un réseau de liens qui vont agir comme des “votes” pour aider Google à iden­ti­fi­er les pages qui méri­tent le plus de finir en haut de la page des résultats.

    Mais tous ces “votes” ne sont pas égaux

    Per­son­ne ne sait exacte­ment com­ment Google mesure la valeur de chaque lien. Mais il y a cer­tains con­cepts d’évaluation que la com­mu­nauté du SEO pense valable :

    1. Autorité
    2. Per­ti­nence
    3. Texte d’an­cre
    4. Nofol­low ou follow
    5. Emplace­ment
    6. Des­ti­na­tion

    1. Autorité

    Imag­inez que l’un de vos amis vient de lancer un blog, il a fait un lien vers votre site dans un de ces arti­cles. Rien de bien fou, on est d’accord ?

    Mais si c’est le New York Times qui a pub­lié un arti­cle avec un lien vers votre site ? Là, vous pour­riez être fier de vous.

    L’idée est que l’on va percevoir ces deux sites comme ayant une “autorité” dif­férente. Le New York Times est un jour­nal con­nu dans le monde entier, que des mil­lions de gens lisent et en qui ils ont con­fi­ance. Le tout nou­veau blog de votre ami n’a peut-être même pas encore eu de visiteur.

    Du coup com­ment Google mesure “l’autorité” d’un site (ou d’une page) qui fait un lien vers vous ? Et bien si les liens sont des votes, il sem­ble plus logique que celui d’une page qui a déjà reçu beau­coup de votes ait une plus grande valeur que celles qui en ont peu, non ?

    C’est d’ailleurs l’un des principes de base de l’algorithme PageR­ank que les fon­da­teurs de Google, Lar­ry Page et Sergey Brin on mis au moins en 1996.

    À l’époque il exis­tait même un plu­g­in pour nav­i­ga­teur qui mon­trait le score PageR­ank de toutes les pages sur une échelle de 0 à 10. Mais Google a mis fin à cette fea­ture autour de 2014, ce qui a plongé la com­mu­nauté du SEO dans l’incertitude de “l’autorité” que le moteur de recherche attribuait à chaque page.

    Heureuse­ment, beau­coup de con­cep­teurs d’outils SEO ont dévelop­pé leurs pro­pres mesures se bas­ant sur des liens, en s’appuyant sur les mêmes principes util­isés dans l’algorithme PageR­ank d’origine.

    Les mesures d’autorité que nous util­isons chez Ahrefs sont le Domain Rat­ing (DR) pour le domaine et l’URL Rat­ing (UR) pour une page en par­ti­c­uli­er. Les deux se mesurent sur une échelle de 0 à 100.

    Les mesures UR et DR de la page d’accueil de Ahrefs selon l’Explo­rateur de site.

    L’URL rat­ing de notre page d’accueil est de 87, ce qui veut dire que c’est une page de haute autorité. Le Domain rat­ing de ahrefs.com est de 90, là aus­si c’est con­sid­éré comme très élevé (nytimes.com a un domain rat­ing de 94).

    Note.
    Cer­tains pro­fes­sion­nels du SEO con­sid­èrent aus­si le traf­ic organique d’un site pour juger de son “autorité”. La logique est sim­ple : si Google posi­tionne un site haut dans les résul­tats de recherche et lui envoie du traf­ic, c’est sans doute qu’il con­sid­ère le site en ques­tion comme ayant une bonne autorité. 

    Comme règle générale, les spé­cial­istes du SEO ten­tent d’obtenir des back­links de la part de sites et pages qui ont une haute autorité, car ils ont plus de chance d’aider à mieux posi­tion­ner leurs pages sur Google.

    Mais est-ce que ça veut dire qu’il faut éviter d’obtenir des liens de sites ou pages à faible autorité ? Pas du tout. Ces liens ne sont pas “mau­vais”. Ils ont juste moins de “poids” aux yeux de Google et donc moins d’influence sur le positionnement.

    Le bon moyen d’utiliser les mesures d’autorité est de s’en servir pour jauger des efforts vous devriez inve­stir pour obtenir un lien sur un site web donné.

    Si votre ami vous demande d’écrire un arti­cle très recher­ché de 10 000 mots pour son nou­veau blog (DR10), le lien que vous allez en retir­er ne vaut pas les efforts investis. Mais si vous avez la même propo­si­tion du NY Times (DR94), alors il ne faut pas hésiter à le faire.

    Une dernière chose : cer­taines per­son­nes sont un peu trop obsédées par les mesures d’autorité de leur pro­pre site. Au point de pos­er ce genre de ques­tions à notre équipe de support :

    Il faut que j’améliore mon UR, qu’est-ce qui doit être fait ou changé ?

    Si vous faites une cam­pagne de netlink­ing pour “amélior­er l’UR”, alors vous faites fausse route. Vous devriez chercher à obtenir des back­links pour mieux vous posi­tion­ner sur Google. Mieux encore, votre but en soi devrait être de met­tre en place un réseau de liens pour per­me­t­tre aux util­isa­teurs d’autres sites de décou­vrir le vôtre.

    2. Pertinence

    Imag­i­nons que vous pos­sédiez un blog sur le café et que vous souhaitez pub­li­er vos avis sur vos moulins à café favoris. Plus tard, deux de vos amis déci­dent de faire un lien vers votre arti­cle. L’un depuis son pro­pre arti­cle “les 10 meilleures recettes de café” et un autre de son arti­cle “10 astuces pour économiser de l’argent”.

    À votre avis, laque­lle de ces deux pages va avoir le vote le plus fort selon Google (en par­tant du principe que les pages ont la même autorité) ?

    La plus pertinente !

    Vous-même, vous feriez plus con­fi­ance à un ami fan de café qu’à un expert en finance, non ?

    Les pro­fes­sion­nels du SEO pensent que la per­ti­nence s’applique aus­si à l’échelle d’un site dans sa glob­al­ité. La page du guide de Google “com­ment fonc­tionne la recherche” tend à le confirmer :

    Le fait que d’autres sites recon­nus sur le sujet diri­gent les inter­nautes vers une page en par­ti­c­uli­er con­stitue égale­ment un bon indi­ca­teur de la qual­ité des infor­ma­tions de cette dernière.

    Cela veut dire que vous devriez chercher à obtenir des liens de la part de sites dont les sujets sont proches des vôtres plutôt que de courir après la moin­dre oppor­tu­nité de backlinks.

    3. Texte d’ancre

    Si vous n ‘êtes pas déjà fam­i­li­er avec ce terme, le “texte d’ancre” (ou anchor text en anglais) est la par­tie cli­quable d’un texte qui va vous envoy­er vers une autre page.

    Dans la plu­part des cas, l’ancre de lien décrit ce dont par­le la page. Jetez un oeil aux ancres de mes liens des précé­dents paragraphes.

    Il n’est donc pas sur­prenant que Google se serve du texte d’ancre pour mieux com­pren­dre les mots-clés pour lesquels la page à laque­lle on fait référence mérite d’être posi­tion­née. D’ailleurs, le brevet ini­tial de Google le dit de manière explicite :

    […] Google utilise un cer­tain nom­bre de tech­niques pour amélior­er la qual­ité de ses résul­tats de recherche comme le pager­ank, le texte d’ancre et les infor­ma­tions à proximité.

    Com­ment avoir le con­trôle sur les textes de liens lors de vos cam­pagnes de backlinks ?

    Et bien vous ne pou­vez pas. Plus vous allez essay­er de con­trôler com­ment dif­férentes pages vont faire des liens vers vous et de plac­er au for­ceps les “bons mots” dans les textes d’ancre de vos back­links, plus il y a des chances que Google vous pénalise pour ça.

    Qui plus est, la plu­part des tac­tiques de con­struc­tion de liens white hat ne vous don­nent que peu voire pas de con­trôle sur les textes d’ancre, afin d’éviter de vous tir­er une balle de pied.

    4. Nofollow ou follow

    L’attribut de lien “nofol­low” dit à Google que la page sur laque­lle est lien préfèr­erai ne pas don­ner son vote à la page vers laque­lle elle pointe.

    Voici à quoi cet attrib­ut de lien ressem­ble en code HTML :

    His­torique­ment, Google ne pre­nait pas en compte les votes des “liens nofol­low” (en tout cas c’est ce qu’ils dis­aient). Ils ont changé leur sys­tème en 2019, ce qui veut dire que cer­tains liens “nofol­low” peu­vent main­tenant influ­encer le rank­ing.

    Ils ont aus­si implé­men­té deux nou­veaux attributs :

    • rel=”UGC” : doit être appliqué aux liens “générés par les util­isa­teurs”. Com­men­taires de blog et posts de forums par exemple.
    • rel=sponsored” : doit être appliqué aux liens qui entrent dans le cadre de la pub­lic­ité, du spon­sor­ing ou autre arrange­ment commercial.

    En règle générale, votre objec­tif est d’obtenir des liens “fol­low” (qui n’ont aucun des trois attrib­uts cités au-dessus), afin de récupér­er des votes.

    Cela dit, si vous avez l’op­por­tu­nité d’obtenir un lien nofol­low sur une page per­ti­nente et à haute autorité, il faut absol­u­ment le faire.

    Un bon exem­ple : Wikipé­dia. Tous ses liens sor­tants sont en nofol­low. Obtenir un back­link sur Wikipé­dia est extrême­ment dif­fi­cile, ce pour quoi beau­coup de pro­fes­sion­nels du SEO sont con­va­in­cus qu’ils ont une grande valeur aux yeux de Google.

    5. Emplacement

    Le mod­èle de surfer raisonnable de Google par­le de la prob­a­bil­ité qu’un lien soit cliqué et de quelle autorité il va trans­met­tre. De plus, l’emplacement d’un lien sur une page est l’une des rares choses qui va influ­encer le CTR (ratio de clic).

    Imag­i­nons une page con­sti­tuée de trois blocs : le con­tenu, la side­bar et le foot­er. En règle générale, ce sont les liens qui sont dans le con­tenu qui seront le plus cliqués, car c’est là que sera le plus portée l’attention de l’utilisateur.

    Une autre chose qui peut affecter le CTR est la hau­teur d’un lien dans la page. Les lecteurs ont plus de chance de suiv­re les liens qui se trou­vent au début d’un arti­cle qu’à la fin.

    Enfin, plus vous aurez de liens sur une page, plus ils vont entr­er en com­péti­tion entre eux pour obtenir du clic et donc diluer l’autorité trans­mise aux autres pages.

    Tout comme le texte d’ancre, la plu­part des straté­gies white hat ne vont pas vous don­ner un grand con­trôle sur l’emplacement des back­links que vous allez obtenir.

    Mais si vous écrivez un guest post (par­fois appelé arti­cle invité) pour le blog de quelqu’un d’autre, vous pou­vez tout à fait ten­ter d’encourager les util­isa­teurs à cli­quer sur vos liens. Pas seule­ment pour amélior­er leur valeur SEO, mais aus­si pour vous envoy­er un bon traf­ic referral.

    6. Destination

    Lorsque vous tra­vaillez sur les back­links de votre site, il y a trois des­ti­na­tions pos­si­bles vers lesquelles renvoyer :

    1. Votre page d’accueil
    2. Vos con­tenus qui méri­tent un lien
    3. Les pages que vous avez besoin de posi­tion­ner dans Google.

    Et bien sou­vent, les pages que vous avez besoin de posi­tion­ner sont celles où il sera le plus dif­fi­cile d’obtenir du back­link. C’est parce que les gens préfèrent point­er vers des pages qui four­nissent une véri­ta­ble infor­ma­tion et dont leurs audi­ences vont réelle­ment retir­er quelque chose gra­tu­ite­ment, plutôt que sur des pages com­mer­ciales où leur audi­ence pour­rait dépenser de l’argent.

    Donc, l’une des ques­tions les plus com­munes en SEO est :

    Com­ment posi­tion­ner des pages qui ne sont pas intéressantes ?”

    S’il n’y a pas une seule bonne réponse à cette ques­tion, tout le monde est d’accord sur le fait que vous devriez utilis­er la puis­sance de votre mail­lage interne pour vous aider à mieux posi­tion­ner ces pages.

    En d’autres ter­mes, obtenez autant de back­links que vous pou­vez vers votre con­tenu qui attire du lien et ren­voyez tout ce “jus” vers des pages que vous voulez posi­tion­ner grâce à des liens internes.

    Gardez à l’esprit que des élé­ments comme l’emplacement, la per­ti­nence et les textes d’ancre vont aus­si avoir un impact sur la valeur de vos liens internes


    Dans le chapitre deux, vous avez appris plusieurs straté­gies dif­férentes de con­struc­tion de liens. Voyons main­tenant quelques actions à réalis­er pour en obtenir :

    1. Exploiter les liens des concurrents
    2. Créer du con­tenu à backlink
    3. Pro­mo­tion de contenu
    4. Guest blog­ging

    1. Exploiter les liens des concurrents

    Étudi­er les liens de vos con­cur­rents est l’une des choses les plus impor­tantes dans votre link build­ing. Si vous y pensez, les pages qui se posi­tion­nent le mieux pour les requêtes que vous visez ont tous les bons liens qui ont per­suadé Google de son autorité. En étu­di­ant ces liens vous pou­vez déter­min­er quelle tac­tique utilis­er pour en obtenir vous aus­si et bat­tre ces pages.

    C’est ici qu’un out­il SEO comme Ahrefs est indispensable.

    Ren­trez sim­ple­ment les mots-clés pour lesquels vous voulez vous posi­tion­ner dans l’Explo­rateur de mot-clés et descen­dez jusque dans la par­tie “Serp overview” (aperçu du SERP). Vous allez y voir le nom­bre de back­links (et de domaines référents) de cha­cun des résultats.

    Nom­bre de back­links et de domaines référents pour toutes les pages les mieux posi­tion­nées pour la requête “meilleure appli­ca­tion de productivité”

    Cliquez sur cha­cun de ces nom­bres pour voir un rap­port qui liste tous les liens :

    De là, vous devez suiv­re deux étapes :

    1. Essay­er d’obtenir des back­links depuis les pages qui pointent vers vos concurrents
    2. Étudiez com­ment ces liens ont été obtenus et utilisez ce que vous apprenez pour trou­ver des pages sim­i­laires d’où obtenir des backlinks.

    Je vous explique mieux avec un rapi­de exemple :

    Une requête sur laque­lle nous voulons nous posi­tion­ner est “SEO”. En ce moment, la page en numéro 1 le guide du débu­tant de Moz, qui dis­pose de presque 300k back­links provenant de 11k sites :

    Après avoir trié leurs back­links selon le traf­ic organique de la page référente, j’ai trou­vé cet arti­cle inti­t­ulé “Com­ment dévelop­per des com­pé­tences en mar­ket­ing numérique (guide du débutant)” :

    En se bas­ant sur le con­texte du lien présen­té dans la colonne “anchor and back­link”, je pour­rai con­tac­ter l’auteur de l’article et lui pro­pos­er de faire une référence au guide du débu­tant en SEO de Ahrefs pour don­ner plus de choix à ses lecteurs sur où appren­dre le SEO.

    Ensuite, je pour­rais trou­ver d’autres arti­cles sur le sujet de l’apprentissage du mar­ket­ing numérique, parce que je sais que de telles pages seront aus­si un bon endroit pour plac­er un lien vers notre guide pour le SEO.

    J’ouvre donc l’Explo­rateur de con­tenu est cherche les pages qui con­ti­en­nent “appren­dre le mar­ket­ing numérique” dans leurs titres. Je trou­ve plus de 1 700 pages qui répon­dent à mon critère :

    Je pour­rais ouvrir ces pages une à une et trou­ver un endroit où il serait judi­cieux de con­seiller à l’auteur de faire une référence à notre guide du SEO pour débu­tant afin de pro­pos­er une bonne source à leur audience.

    C’est, en essence, la rai­son pour laque­lle il faut étudi­er les back­links de vos con­cur­rents et com­ment appli­quer ce que vous avez appris pour obtenir des liens vers vos pro­pres pages.

    Une autre tech­nique pop­u­laire est d’étudier les back­links de la com­péti­tion pour trou­ver quels sont ses élé­ments qui attirent le plus de liens. Pour y arriv­er, entrez sim­ple­ment le nom de domaine dans l’Explo­rateur de site de Ahrefs et regardez le rap­port “Best by link” (meilleur par lien). Cela va vous mon­tr­er quelles sont les pages qui ont col­lec­té le plus de backlinks.

    Les pages du blog de Ahrefs qui ont le plus de back­link selon l’Explo­rateur de site.

    Comme vous pou­vez le voir sur cette cap­ture d’écran, trois des cinq pages avec le plus de back­links sur notre blog (sans compter la page d’accueil donc) sont des études de don­nées. Cela vous donne une bonne idée du type de con­tenu qui attire des liens dans notre secteur.

    Dans votre secteur à vous, ça peut être com­plète­ment dif­férent : des info­gra­phies, des out­ils en ligne, des enquêtes, de l’ego bait, etc. Votre rôle est de com­pren­dre ce que les gens veu­lent et d’utiliser ces infor­ma­tions pour créer du con­tenu qui attire du lien vers votre site.

    Une dernière astuce que je voudrais partager dans cette par­tie est d’é­tudi­er les liens qui pointent vers la page d’accueil de vos con­cur­rents. La plu­part du temps, lorsqu’une page fait un back­link vers eux, il y a de bonnes chances d’en con­va­in­cre le pro­prié­taire de faire la même chose pour vous.

    Voici un exem­ple d’opportunité de back­link que j’ai trou­vé en moins d’une minute en nav­i­gant sur l’accueil de l’un de nos concurrents :

    Moz a obtenu un lien depuis un arti­cle qui men­tionne où appren­dre le SEO. Con­tac­ter l’auteur de l’ar­ti­cle et lui deman­der d’ajouter Ahrefs à cette liste serait tout à fait naturel au vu de la quan­tité de con­tenu édu­catif gra­tu­it sur le SEO que nous avons publié.

    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : tous ces exem­ples ne sont pas des moyens infail­li­bles d’obtenir un back­link. Mais ce sont des oppor­tu­nités à étudier.

    Il est pos­si­ble d’obtenir des back­links sur n’importe quelle page avec assez de volon­té et de déter­mi­na­tion, mais vous allez vous faciliter la vie si vous avez quelque chose vers lequel les gens vont vrai­ment vouloir faire point­er un lien.

    Lorsque l’on par­le du con­tenu à back­link, beau­coup pensent à des choses spé­ci­fiques comme :

    • Out­ils et cal­culettes en ligne
    • Info­gra­phies, ani­ma­tion et schémas
    • Prix et classement
    • Études et recherche
    • Guides et tutoriels
    • Déf­i­ni­tions et expres­sions consacrées

    Moi je dirais que le con­cept de “con­tenu à back­link” devrait être plus large dans la manière de le définir. Une sim­ple idée dans l’un de vos arti­cles peut suf­fire à motiv­er cer­tains à point­er dessus, tout comme la sim­ple exis­tence de votre entre­prise ou de ses produits.

    Comme exem­ple de ce dernier, voici deux liens obtenus vers notre guide sur les mots-clés longue traîne :

    Cha­cun de ces liens fait une référence à une des par­ties dif­férentes d’un même arti­cle, ce qui fait de cha­cune d’entre elles un “con­tenu qui attire du lien” en soi.

    1. L’idée qu’un mot-clé longue traîne ne soit pas déter­miné par sa longueur, mais par sa popularité
    2. Une sta­tis­tique obtenue lors d’une de nos études

    Voici deux autres exem­ples, une per­son­ne citant Ahrefs en tant qu’entreprise et une autre faisant un lien vers l’un de nos produits :

    Nous n’avons demandé aucun de ces liens. Les per­son­nes en charge des arti­cles en ques­tion ont pris leurs pro­pres déci­sions édi­to­ri­ales de faire des liens vers nous, sans doute parce qu’ils con­sid­èrent que notre con­tenu va apporter quelque chose à leurs lecteurs :

    1. En appren­dre sur un con­cept (peut-être obscur)
    2. Étudi­er la source d’une sta­tis­tique intéressante
    3. Voir un exem­ple d’une entre­prise basée autour d’un produit
    4. En appren­dre plus sur un pro­duit (out­il) utile

    Il est donc inutile de vous jeter sur le développe­ment d’un out­il en ligne, le design d’une info­gra­phie ou de men­er une enquête pour attir­er du back­link. Prenez le temps de pren­dre du recul et de con­sid­ér­er ce que vous avez déjà pour voir si vous pou­vez le “réarranger” d’une cer­taine manière pour le ren­dre plus notable :

    • Qu’est-ce qui dif­féren­cie votre entre­prise ? Est-ce que vous le men­tion­nez sur votre accueil ?
    • Est-ce que vos pro­duits ont un côté unique ? Est-ce que vous avez des pages dédiées pour chaque pro­duit qui explique l’utilité ou le côté unique du produit ?
    • Est-ce que vous avez des idées inno­vantes sur votre secteur ? Est-ce qu’elles sont bien expliquées dans votre con­tenu ? Quelle est la qual­ité générale de votre écriture ?

    Il y a de bonnes chances que vous ayez déjà énor­mé­ment d’opportunités d’améliorer vos pages exis­tantes pour les ren­dre plus attrac­tives aux liens, avant d’investir du temps et des efforts pour créer du “linkbait”.

    Mais com­ment faire si vous êtes spé­ci­fique­ment chargé de créer de nou­veaux élé­ments pour un site ? Com­ment vous assurez de créer quelque chose d’efficace ?

    Et bien, comme je l’ai déjà dit dans les précé­dentes sec­tions, vous devriez com­mencer par étudi­er les élé­ments à back­link de vos con­cur­rents pour déter­min­er ce qui a du suc­cès et pourquoi. Vous pou­vez aus­si exam­in­er les for­mats de con­tenu à back­link éprou­vés pour voir si cer­tains pour­raient être un bon choix.

    Mais la recherche est la par­tie la plus sim­ple. Une fois que vous avez déter­miné ce que vous voulez faire, c’est l’exécution qui va être impor­tante. Mais cette par­tie est loin en dehors du cadre de ce “guide du débutant”.

    3. Promotion de contenu

    Peu importe à quel point vos pages sont “atti­rantes”, per­son­ne ne risque de faire des liens vers elles sans les avoir d’abord décou­vertes. En d’autres ter­mes, même les meilleurs élé­ments à back­links doivent être mis en avant pour attir­er du lien.

    Il y a, pour faire sim­ple, trois manières de pro­mou­voir du con­tenu :

    1. Pub­lic­ité
    2. Out­reach
    3. Com­mu­nautés

    Publicité

    Ça sem­ble plutôt sim­ple, non ? Vous pou­vez pay­er des struc­tures comme Google, Face­book et Twit­ter pour attir­er des vis­i­teurs sur votre page. Vous pou­vez aus­si con­tac­ter à peu près n’importe quel site où votre audi­ence aurait ten­dance à se ren­dre pour trou­ver un accord pub­lic­i­taire avec eux.

    Plus votre pro­mo­tion touche de per­son­nes, plus grandes seront les chances qu’elles pointent vers vous.

    En revanche, Il y a un prob­lème. Il est qua­si­ment impos­si­ble d’attribuer les back­links obtenus aux dépens­es investies (même si on a essayé).

    Ce n’est pas comme si vous pou­viez promet­tre à votre chef que vous allez obtenir 10 back­links de qual­ité s’il accepte d’investir 1000€ en pub­lic­ité Facebook.

    Mais la page pour laque­lle vous voulez obtenir du back­link doit bien avoir un but com­mer­cial aus­si, non ?

    Voici trois raisons habituelles pour lesquelles les entre­pris­es investis­sent en créa­tion de contenu :

    1. Obtenir des leads et agrandir l’audience
    2. Obtenir des clients et faire des ventes
    3. Amélior­er la notoriété de la mar­que et la loy­auté client

    Si votre con­tenu vous aide sur l’un de ces trois objec­tifs, vous ne devriez pas avoir de mal à jus­ti­fi­er un bud­get publicitaire.

    Si une page ne vous aide sur aucun de ces trois objec­tifs, il faut vous deman­der com­ment vous avez jus­ti­fié de pass­er du temps et des ressources pour la créer en pre­mier lieu.

    En d’autres ter­mes, les liens sont des con­séquences de la pro­mo­tion de votre con­tenu, pas le but.

    Outreach

    L’outreach, le fait de con­tac­ter d’autres per­son­nes, est sans doute le meilleur moyen de pro­pos­er votre con­tenu aux gens qui dis­posent de sites qui seront en mesure de faire un lien vers vous.

    Bien enten­du, ces mêmes per­son­nes pour­raient être touchées par vos pub­lic­ités, mais un bon e‑mail per­son­nal­isé, bien écrit, serait une manière plus effi­cace d’augmenter vos chances d’obtenir un lien.

    Vous trou­verez de nom­breux arti­cles pour vous appren­dre à écrire de bons mails d’outreach, j’ai partagé mon avis sur la ques­tion ici sur le blog Ahrefs. Mais si je ne devais vous don­ner qu’un seul con­seil, ce serait le suivant :

    Plutôt que de deman­der un lien d’en­trée de jeu, essayez d’impressionner votre inter­locu­teur grâce à votre con­tenu et leur don­ner envie d’aller y jeter un œil.

    Il faut élégam­ment planter une idée unique de votre arti­cle dans leur tête pour leur don­ner l’envie de le men­tion­ner dans une future pub­li­ca­tion. C’est un peu ce que j’ai fait lorsque je voulais met­tre en avant ma petite étude : 

    Incep­tion d’outreach pour du backlink.

    Communautés

    Les com­mu­nautés peu­vent être un excel­lent moyen de pro­mou­voir votre con­tenu aux bonnes audi­ences. Quel que soit votre secteur, il existe cer­taine­ment un sub­red­dit où des per­son­nes en par­lent, ou peut-être des groupes sur Face­book, Slack ou Dis­cord. Vous pou­vez même trou­ver un site dédié au sujet sur cer­taines niches.

    Mais pro­mou­voir votre con­tenu sur ces com­mu­nautés n’est pas aus­si sim­ple qu’il n’y paraît. Vous ne pou­vez pas sim­ple­ment les rejoin­dre, poster votre lien et repar­tir, vous serez ban­ni en clin d’œil.

    Il faut devenir un mem­bre act­if de ladite com­mu­nauté et gag­n­er le respect de ses mem­bres avant de pou­voir vous per­me­t­tre de pro­mou­voir votre con­tenu. Et là encore, vous ne devriez pas y poster cha­cun des con­tenus que vous pro­duisez pour éviter d’ennuyer les mem­bres et de nuire à votre répu­ta­tion. Assurez-vous de réserv­er cette tech­nique pour vos meilleurs travaux.

    Une autre stratégie est de con­stru­ire sa pro­pre com­mu­nauté, des gens qui seraient ravis d’avoir une noti­fi­ca­tion pour toutes vos pub­li­ca­tions. Chez Ahrefs nous pro­posons trois options :

    1. Nous suiv­re sur Twitter
    2. Souscrire à la newslet­ter du blog
    3. Rejoin­dre notre groupe privé Facebook

    Ces trois “canaux” don­nent une pre­mière mise en avant à nos nou­veaux arti­cles. Mais il nous a fal­lu quelques années pour tout met­tre en place.

    4. Guest blogging

    Tous les blogueurs veu­lent pub­li­er du con­tenu de qual­ité qui apporte une réelle valeur ajoutée à leur audi­ence, n’est-ce pas ? Mais y par­venir de manière con­stante est un exer­ci­ce dif­fi­cile. C’est la rai­son pour laque­lle beau­coup acceptent des arti­cles invités (guest post) sur leurs blogs.

    Le guest blog­ging est devenu si pop­u­laire dans le monde du SEO et a été exploité à tel point que Matt Cutts, l’ancien respon­s­able de l’équipe web­spam de Google a déclaré sa fin prochaine en 2014.

    Vous pou­vez l’oublier : le guest blog­ging, c’est fini”

    Matt Cutts
    Matt Cutts, For­mer Head of Web Spam, Google

    Et pour­tant, nous sommes en 2021 et tous les pro­fes­sion­nels du link build­ing à qui j’ai par­lé con­sid­èrent tou­jours le guest blog­ging comme l’un des meilleurs moyens d’obtenir des backlinks.

    Tout ce que vous devez faire pour rester dans les bonnes grâces de Google est de choisir de bons blogs et de leur pro­pos­er du con­tenu que vous seriez con­tent de pub­li­er sur votre pro­pre site. Pay­er quelqu’un 10€ pour un arti­cle de 500 mots à poster sur un blog de sec­onde zone sans traf­ic ne sert plus à rien.

    Mais voilà le prob­lème : les bons blogs n’ont pas besoin de vos arti­cles. Ils fonc­tion­nent bien sans vous et c’est pour cela que ce sont de “bons blogs”.

    Alors com­ment les con­va­in­cre de pub­li­er votre contenu ?

    Et bien au-delà d’avoir quelque chose de per­ti­nent à dire, dou­blé d’une bonne plume et d’expérience, j’ai deux bons con­seils à vous donner.

    1. Commencez en bas de l’échelle

    Les meilleurs blogs de votre secteur ne vont sans doute pas pren­dre votre pitch au sérieux à moins que vous ayez une bonne liste d’articles pub­liés sur des blogs similaires.

    Avant de faire une propo­si­tion au blog numéro un de votre secteur, essayez d’être pub­lié sur le numéro deux. Avant de faire un pitch au numéro deux, essayez d’être pub­lié le numéro trois.

    Vous voyez où je veux en venir ? Il va fal­loir com­mencer par les blogs moins con­nus de votre secteur et de gradu­elle­ment mon­ter l’échelle.

    Si vous avez du mal à trou­ver ces blogs moins con­nus, nous avons un out­il puis­sant pour vous aider : l’Explo­rateur de con­tenu.

    Suiv­ez ces trois étapes :

    1. Cherchez un mot ou une phrase que les blogs de votre secteur vont sans doute men­tion­ner dans les titres de leurs articles
    2. Paramétrez le fil­tre “Domain Rat­ing” entre 30 et 40
    3. Cochez “une page par domaine” pour ne voir qu’un seul arti­cle de chaque blog.

    Comme vous pou­vez le voir sur cette cap­ture d’écran, chercher le mot “steak” ren­voie 9 227 pages de sites ayant un DR de 30 à 40.

    Tout ce qu’il reste à faire est d’examiner les blogs sur lesquels ils se trou­vent et d’estimer vos chances de pou­voir y être pub­lié. Si les blogs vous sem­blent trop peu impor­tants ou au con­traire un trop gros morceau pour vous, ajustez le fil­tre de DR jusqu’à ce que vous trou­viez la marge “d’autorité” que vous vous sen­tez de démarcher.

    Pour affin­er vos résul­tats, vous pou­vez aus­si utilis­er le fil­tre de traf­ic pour vous aider à vous con­sacr­er sur les blogs qui attirent un cer­tain traf­ic de la part de Google (tel qu’estimé par Ahrefs).

    2. Faites une offre irrésistible

    Comme je l’ai dit plus haut, tous les blogueurs veu­lent pub­li­er du con­tenu de qual­ité qui sera utile à leurs audi­ences. Plus votre con­tenu est qual­i­tatif, plus grandes seront vos chances d’être publié.

    Mais la plu­part des blogs pop­u­laires reçoivent des dizaines de pitchs de guest post chaque semaine qui leur pro­pose “un con­tenu unique, de qual­ité et avec une vraie valeur” (ce qui est rarement vrai). Com­ment tir­er votre épin­gle du jeu et retenir l’attention d’un blogueur populaire ?

    L’une des meilleures tech­niques est de trou­ver un “écart de con­tenu” (con­tent gap), un sujet pop­u­laire qui attire beau­coup de traf­ic à leur con­cur­rence, mais qui n’est pas encore cou­vert sur leur pro­pre blog.

    L’outil de Ahrefs est bien pra­tique pour trou­ver ces écarts de con­tenu entre dif­férents sites, au nom rel­a­tive­ment sim­ple : Con­tent gap.

    Met­tons que vous vouliez pitch­er un arti­cle à Bri­an Dean. Vous pour­riez utilis­er cet out­il pour trou­ver un sujet qui attire beau­coup de traf­ic sur le blog de Ahrefs, mais dont celui de Bri­an Dean ne par­le pas.

    1. Entrez le site de Bri­an dans l’Explo­rateur de site
    2. Allez sur l’outil de Con­tent gap
    3. Entrez le blog de Ahrefs comme un concurrent
    4. Cliquez sur “mon­tr­er les mots-clés” (show keywords)
    5. Cherchez des mots-clés qui vont retenir votre attention
    6. Cliquez sur le petit tri­an­gle de la page pour véri­fi­er le traf­ic organique

    Et voilà, en quelques sec­on­des vous avez trou­vé un super sujet qui attire 11k vis­ites men­su­elles sur le blog de Ahrefs, mais qui n’a pas encore été cou­vert sur celui de backlinko.

    Faire un pitch sur ce sujet spé­ci­fique à Bri­an en expli­quant pourquoi votre arti­cle sor­ti­rait du lot va grande­ment aug­menter vos chances d’être pub­lié, à la place d’un sim­ple “je peux écrire un super arti­cle pour vous”.

    Une autre méth­ode pour sor­tir du lot pour vos pitchs de guest post est de pro­pos­er de réécrire un vieil arti­cle qui ne fonc­tionne pas autant qu’il ne pourrait.

    Et si… Au lieu de con­tac­ter quelqu’un pour pro­pos­er un guest post…. Vous trou­viez un vieil arti­cle qui n’est plus au goût du jour, dont le traf­ic a chuté, pour pro­pos­er de le réécrire ?


    S’il est tech­nique­ment pos­si­ble de con­stru­ire des liens avec un peu de jugeote et un compte e‑mail, il existe un cer­tain nom­bre d’outils de link build­ing qui vont vous aider à acquérir des liens bien plus facilement.

    Voyons qua­tre types d’outils qui pour­raient vous aider à obtenir des liens :

    1. Out­ils de recherche de backlink
    2. Out­ils de recherche de con­tenu ;
    3. Out­ils de veille ;
    4. Out­ils d’outreach mail.

    Comme vous le savez déjà, étudi­er les liens de la con­cur­rence est très utile pour met­tre en place votre stratégie de link building.

    L’Explo­rateur de site de Ahrefs est assez large­ment vu comme l’outil de recherche de back­link le plus appré­cié du secteur.

    Entrez n’importe quelle URL et vous obtien­drez une liste com­plète de ses back­links avec des mesures utiles et des fil­tres pour vous aider à trou­ver de bonnes opportunités.

    D’autres sociétés d’outils SEO qui utilisent leur pro­pre index de liens sont Moz, Majes­tic et Semrush.

    2. Outils de recherche de contenu

    Les out­ils de recherche de con­tenu per­me­t­tent d’éviter les devinettes lorsque vous cherchez à créer du con­tenu qui attire du lien. Vous pou­vez les utilis­er pour trou­ver quels angles d’approche ont généré le plus de back­links et de partages afin de pou­voir ori­en­ter votre pro­pre contenu.

    L’Explo­rateur de con­tenu de Ahrefs se base sur un index de plus de cinq mil­liards de pages pour vous aider à trou­ver du con­tenu digne d’intérêt dans n’importe quel secteur.

    Faites une recherche sur un sujet sur lequel vous voulez écrire dans les titres des pages et classez les résul­tats par domaines référents. Étudi­er ces pages et leurs liens vous don­nera des tas d’idées sur com­ment amélior­er votre pro­pre contenu.

    Buz­zsumo est un out­il un peu sim­i­laire, mais il s’intéresse plus aux partages sur les réseaux soci­aux que sur les mesures SEO.

    3. Outils de veille

    Les out­ils de veille vous aler­tent sur les pages fraîche­ment pub­liées qui men­tion­nent votre mot-clés ou les nou­veaux back­links obtenus par vos con­cur­rents. Ces alertes peu­vent être une excel­lente source d’opportunités de backlinks.

    Alertes de Ahrefs se débrouille très bien pour vous aver­tir sur ces deux élé­ments : back­links et men­tions de mots-clés.

    Vous pou­vez tester d’autres out­ils de veille comme Google Alerts, Men­tion et Brand24

    4. Outils d’outreach mail

    Les out­ils d’outreach mail vont vous aider à organ­is­er et suiv­re l’évolution de vos cam­pagnes de link build­ing. Elles per­me­t­tent de sim­pli­fi­er les proces­sus de trou­ver des prospect, créer des tem­plates, envoy­er des rap­pels et plus encore.

    Il existe de nom­breuses options, tout va dépen­dre de votre stratégie, vos méth­odes, l’échelle de vos cam­pagnes et votre budget.

    Nous avons demandé à notre com­mu­nauté Face­book quels étaient leurs out­ils favoris et voici les réponses :

    D’autres out­ils intéres­sants qui n’ont pas été men­tion­nés par notre com­mu­nauté : Never­bounce et Clearout.io.

    Concluons

    Ce guide a déjà dépassé les 8 000 mots et nous n’avons fait qu’effleurer la sur­face du link building.

    Nous espérons cela dit qu’il aura pu clar­i­fi­er beau­coup de choses pour vous et répon­dre à vos prin­ci­pales ques­tions sur le link build­ing. Il devrait pou­voir vous servir comme d’une bonne base pour pou­voir en appren­dre plus sur le link building.

    Je voudrais con­clure en remer­ciant (et don­ner un back­link) à des experts du link build­ing qui ont eu la gen­til­lesse de partager avec moi leur pro­pre expéri­ence sur le sujet pour m’aider à réalis­er ce guide :

    Mer­ci ! 🙂

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