18 principaux types de marketing (exemples inclus)

18 principaux types de marketing (exemples inclus)

Mateusz Makosiewicz
Chercheur en marketing et éducateur chez Ahrefs. Mateusz a plus de 10 ans d’expérience dans le marketing au sein d’agences, d’entreprises de SaaS et de matériel. Lorsqu’il n’écrit pas, il compose de la musique ou profite de longues promenades.
Dans le monde des affaires il y a beau­coup, beau­coup de types de marketing.

Pour sim­pli­fi­er les choses, voici 18 types de mar­ket­ing qui ont été dévelop­pés, appliqués et testés par des généra­tions de pro­fes­sion­nels du mar­ket­ing dans dif­férents secteurs.

Il y a de grandes chances que cha­cun d’entre eux ait une con­férence annuelle dédiée quelque part dans le monde.

Vous pou­vez trou­ver des exem­ples de ces 18 types partout autour de vous. Ils sont con­stam­ment copiés et “réadap­tés” pour attein­dre le client. Quelque part dans cette liste se trou­ve peut être le suc­cès mar­ket­ing de la prochaine entre­prise qui révo­lu­tion­nera le monde.

Chaque type est dif­férent, mais ils peu­vent pour la plu­part être util­isés en par­al­lèle pour créer une belle machine à croissance.

Nous allons par­ler dans cet arti­cle de :

  1. Mar­ket­ing digital
  2. Mar­ket­ing Offline
  3. Mar­ket­ing Inbound
  4. Mar­ket­ing Outbound
  5. Mar­ket­ing de contenu
  6. Mar­ket­ing de moteurs de recherche
  7. Growth mar­ket­ing
  8. Mar­ket­ing B2B
  9. Mar­ket­ing B2C
  10. Mar­ket­ing d’affiliation
  11. Mar­ket­ing de réseaux sociaux
  12. Brand mar­ket­ing
  13. Mar­ket­ing direct
  14. Mar­ket­ing d’influence
  15. Email mar­ket­ing
  16. Mar­ket­ing de bouche-à-oreille
  17. Mar­ket­ing événementiel
  18. Guér­ril­la marketing

Le mar­ket­ing dig­i­tal (angli­cisme très répan­du en France où l’on devrait dire numérique) et un grand ensem­ble pour tout type de pro­mo­tion qui va se baser sur le web comme canal. Par exem­ple, même deux tac­tiques mar­ket­ing dif­férentes comme le SEO et le PPC sont con­sid­érées comme du mar­ket­ing numérique.

C’est un terme sou­vent util­isé pour faire une caté­gorie dif­féren­ciée pour tout ce qui se passe en ligne par rap­port au hors-ligne.

Exemple

Chez Ahrefs, nous util­isons dif­férentes tac­tiques de mar­ket­ing numérique et out­ils pour partager notre exper­tise en SEO et mar­ket­ing et met­tre en avant notre produit.

Bien sou­vent, sur un sujet par­ti­c­uli­er, comme une check­list SEO, va être util­isée pour un arti­cle de blog et ensuite util­isée sur d’autres plate­formes via dif­férents canaux, c’est tout cela le mar­ket­ing digital.

Voici un tweet avec notre check­list SEO résumée en une infographie

Nous l’avons aus­si util­isée dans de la pub­lic­ité en ligne. Voici un exem­ple depuis Quo­ra Ads :

Et voici notre newslet­ter heb­do­madaire qui fait la pro­mo­tion de l’article de base :

Pour aller plus loin : 7 Dig­i­tal Mar­ket­ing Strate­gies That Actu­al­ly Work

En oppo­si­tion au mar­ket­ing numérique, le mar­ket­ing “tra­di­tion­nel”, qui se passe hors ligne, est un grand ensem­ble qui va réu­nir tout ce qui passe sans recours à internet.

Si une pub­lic­ité est pub­liée dans un mag­a­zine papi­er et pas en ligne, c’est du mar­ket­ing offline. De la même manière, si vous envoyez un mes­sage per­son­nal­isé par cour­ri­er plutôt que par mail, c’est du offline.

Même si des mots comme “offline” ou “tra­di­tion­nel” peu­vent don­ner l’impression que ce sont des méth­odes éculées, d’un autre temps, il ne faut pas oubli­er que les pub­lic­ités dans les mag­a­zines papi­er, dans les rues, la radio et la télé sont loin d’avoir disparues.

Selon Sta­tista, les pub­lic­ités TV sont tou­jours celles qui ont leur meilleur reach parmis tous les types de pub.

Exemple

Entre 1999 et 2002, la brasserie Anheuser-Busch a fait la pro­mo­tion de la bière Bud­weis­er à la télé, ce qui en a fait un phénomène de cul­ture populaire.

La cam­pagne “Whas­sup ?” (Waza­aaaa en français) a rem­porté beau­coup de prix de la pub­lic­ité, dont le Grand Prix de Cannes, elle a aidé l’entreprise à faire pass­er ses ventes de 2,4 mil­lions de fûts à 99,2 mil­lions en 2020.

https://www.youtube.com/watch?v=JJmqCKtJnxM

L’inbound mar­ket­ing est une stratégie qui vise à attir­er les clients avec du con­tenu utile et pertinent.

Pour mieux com­pren­dre ce terme, com­parons-le avec l’outbound marketing.

Si l’outbound mar­ket­ing essaye de touch­er le client avec un mes­sage qui “inter­rompt” (par exem­ple une pub télé, un pan­neau d’affichage, du PPC), l’inbound espère créer une sit­u­a­tion ou un client poten­tiel va décou­vrir l’entreprise en cher­chant une solu­tion à un problème.

Par exem­ple, un client qui cherche quelque chose sur Google et tombe un bon arti­cle sur le site d’une entreprise.

Exemple

Les out­ils gra­tu­its de Ahrefs, comme le vérifi­ca­teur de back­link gra­tu­it, sont conçus pour créer une forme d’inbound marketing.

Cela attire les clients depuis la page de résul­tats de recherche (SERP) pour des requêtes comme “back­link check­er” ou “analyse de back­link”. Si la demande de recherche est élevée, ce type d’outil gra­tu­it peut attir­er un traf­ic organique significatif.

Lec­ture recom­mandée : Qu’est-ce l’inbound mar­ket­ing ? Guide du débu­tant

L’outbound mar­ket­ing est une forme de mar­ket­ing qui “inter­rompt”, une entre­prise pousse un mes­sage sur un pro­duit à un prospect via des appels ou emails froids, du mail­ing direct, de la pub­lic­ité sous la plu­part de ses formes, etc.

L’outbound mar­ket­ing essaye d’attirer l’attention sur un pro­duit ou inspir­er une action (acheter, souscrire, vis­iter une bou­tique…) chez l’audience cible, peu importe si cela les intéresse ou non.

Exemple

Des lieux comme Times Square à New sont des exem­ples d’outbound mar­ket­ing poussé à l’extrême, tant en ter­mes d’espace util­isé que de bud­get. Une par­tie de ce que vous voyez ci-dessous est de l’outbound mar­ket­ing via des pan­neaux publicitaires.

Le mar­ket­ing de con­tenu con­siste à créer et dis­tribuer du con­tenu qui attire et retient les clients.

Le mar­ket­ing de con­tenu est générale­ment une forme d’inbound mar­ket­ing, où le con­tenu offre une solu­tion à un prob­lème que cherche le prospect. Le prospect décou­vre les pro­duits ou ser­vices mis en avant en apprenant leurs applications.

Le mar­ket­ing de con­tenu est générale­ment util­isé pour génér­er des leads, avec le con­tenu le plus riche et intéres­sant caché der­rière un for­mu­laire qui demande des infor­ma­tions comme le nom, le numéro de télé­phone ou l’email. Ensuite, ces infor­ma­tions sont util­isées pour d’autres tac­tiques mar­ket­ing (dont l’outbound).

Exemple

Voici quelques exem­ples de con­tenu sou­vent utilisé :

  • Arti­cles de blog
  • Vidéos et vlogs 
  • Pod­casts
  • Webi­naires
  • Études de cas
  • eBooks
  • Livres blancs

Voici un exem­ple de la manière dont cela peut être util­isé dans une stratégie de mar­ket­ing de con­tenu cohérente :

Pour aller plus loin :

Le SEM est un terme util­isé pour décrire la pro­mo­tion de mes­sage à tra­vers les SERP. Le SEM divise les mes­sages en deux caté­gories : Annonces (résul­tats payés) et résul­tats organiques (résul­tats naturels).

Les résul­tats organiques sont des pages que les moteurs de recherche comme Google trou­vent, explorent et index­ent dans ses SERP. La posi­tion dans les résul­tats organiques ne peut pas être achetée, seule­ment influ­encée via le mar­ket­ing de con­tenu et le SEO.

Les résul­tats payants sont une forme de pub en PPC (Pay-Per-Clic). Des entre­pris­es paient des moteurs de recherche pour par­ticiper à des enchères pour obtenir le meilleur place­ment de publicité.

Résul­tats payés
Des entre­pris­es paient Google pour être là
Résul­tats organiques
Per­son­ne ne peut pay­er Google pour être là.

Exemple

Imag­i­nons que vous vouliez vous posi­tion­ner sur la pre­mière page de Google pour le mot-clé “mar­ket­ing automa­tion” aux USA. Vous avez deux options : la pre­mière est de pass­er par les annonces, l’autre via les résul­tats organiques.

Un résul­tat payant serait l’un de ceux-là :

Et un résul­tat organique ressem­blerait à quelque chose comme cela :

Comme vous pou­vez le voir, ils se ressem­blent (et sont con­formes à ce que veut Google). La dif­férence prin­ci­pale est que l’annonceur va devoir pay­er env­i­ron 50 $ par clic pour trou­ver sa place par­mi les géants de l’espace publicitaire.

Pour être dans l’espace organique, l’annonceur doit créer du con­tenu per­ti­nent qui cor­re­spond à l’intention de recherche et con­stru­ire beau­coup de backlinks.

Pour aller plus loin :

SEO vs. SEM : What’s the Dif­fer­ence and Why Should You Care?

Le growth mar­ket­ing con­siste à accroître les revenus d’une entre­prise en appli­quant une approche basée sur l’expérience et une approche inté­grée à toutes les étapes de l’attraction de clients.

Le growth mar­ket­ing est un autre terme sou­vent util­isé en con­traste avec le mar­ket­ing “tra­di­tion­nel”. Tout sim­ple­ment parce que le growth mar­ket­ing a com­mencé à se faire con­naître au début des années 2000. Il a rapi­de­ment été adop­té par les start­up qui avaient besoin d’une nou­velle approche pour les aider à : 

  1. Entr­er en com­péti­tion avec les sociétés bien établies
  2. Obtenir l’attention des investis­seurs amenant la preuve d’une tac­tique de crois­sance à long terme.

Le tableau ci-dessous explique les dif­férences entre le growth mar­ket­ing, le “mar­ket­ing tra­di­tion­nel” et le growth hacking.

Exemple

Il existe beau­coup d’his­toires mod­ernes de growth, inspi­rantes ou impres­sion­nantes : Slack, Spo­ti­fy, Uber et Square.

Mais je veux attir­er votre atten­tion sur la stratégie de growth mar­ket­ing de Notion, car j’ai l’impression qu’elle a réus­si dans presque tous les aspects. En plus, elle a été analysée des dizaines de fois, ce qui vous four­nit beau­coup d’exemples pour mieux apprendre.

Le suc­cès de Notion a plusieurs piliers : un excel­lent pro­duit, une immense com­mu­nauté engagée et un mod­èle “freemi­um”.

Ils font du growth mar­ket­ing, mais ce n’est pas comme une sorte de growth hack­ing black hat. L’entreprise va vite, mais sa stratégie reste cen­trée sur le client, ne met pas la mar­que en dif­fi­culté et vise le long terme.

Beau­coup insis­tent égale­ment sur l’importance des mod­èles générés par les util­isa­teurs pour expli­quer ce suc­cès. L’entreprise encour­age la créa­tion et le partage de mod­èles util­is­ables libre­ment pour dif­férents doc­u­ments ou opérations.

Les util­isa­teurs de Notion créent des mod­èles qui attirent, enga­gent et reti­en­nent d’autres util­isa­teurs. La plu­part de ces nou­veaux util­isa­teurs vont à leur tour créer leurs pro­pres mod­èles pour pour­suiv­re le cycle.

Voici une info­gra­phie pro­duite par Foun­da­tion qui explique très bien en quoi cette tac­tique a un impact sur tout l’entonnoir mar­ket­ing et forme une boucle de croissance.

Le mar­ket­ing B2B, ou Busi­ness à Busi­ness fait référence au mar­ket­ing de pro­duits ou ser­vice par des entre­pris­es vers d’autres entreprises.

Le terme est sou­vent util­isé par des pro­fes­sion­nels du mar­ket­ing pour faire la dif­férence entre les tac­tiques qui sont surtout utiles dans des rela­tions B2B (par exem­ple l’account-based mar­ket­ing que l’on pour­rait éventuelle­ment traduire par mar­ket­ing de compte stratégie), à la dif­férence des rela­tions B2C, Busi­ness à Client

Exemple

Les entre­pris­es aiment faire de la pub­lic­ité sur LinkedIn. La rai­son : les util­isa­teurs vont sur la plate­forme pour des buts en lien avec le monde du tra­vail. LinkedIn en tire avan­tage (il a été conçu pour ça) pour pro­pos­er une gamme de pro­duits publicitaires.

LinkedIn représente un tiers du revenu de pub­lic­ité B2B en ligne aux USA, et de loin. Comme vous pou­vez le voir ci-dessous, même des géants comme IBM utilisent LinkedIn pour attir­er des clients.

La pub­lic­ité B2B pointe vers un for­mu­laire de cap­ture de lead qui pro­pose des crédits gra­tu­its dans le ser­vice de Cloud d’IBM.

Pour aller plus loin :

Le mar­ket­ing B2C, de Busi­ness à Client, fait référence à la pro­mo­tion de pro­duits ou ser­vice des entre­pris­es vers des particuliers.

On utilise sou­vent ce terme pour dif­férenci­er les straté­gies et tac­tiques effi­caces dans les rela­tions B2C (par exem­ple le mar­ket­ing d’influence) en oppo­si­tion aux rela­tions B2B.

Exemple

Le mar­ket­ing B2C est partout. Je n’ai même pas besoin de faire un lien vers une étude pour démon­tr­er à quel point nous sommes bom­bardés de pub. Il vous suf­fit de regarder autour de vous.

Tout ce que vous pos­sédez a été acheté à cause du mar­ket­ing B2C. Soit vous avez vu une pro­mo­tion B2C qui vous a con­va­in­cu de réalis­er l’achat ou quelqu’un d’autre l’a fait et vous a dit à quel point le pro­duit était génial.

Lais­sez-moi com­mencer par ce petit exer­ci­ce autothérapeutique :

Un jour, je vaquais à mes occu­pa­tions lorsque j’ai reçu un mail de Vans. Il me dis­ait qu’il y avait de super pro­mos sur son cat­a­logue. Ok, Vans, je clique.

Ce mail (c’est du polon­ais) menait à cette land­ing page, où j’ai vu ces chaussures.

C’est exacte­ment ce dont j’avais besoin pour l’automne. Quelques jours plus tard, les chaus­sures se sont matéri­al­isées chez moi.

Et voilà la brève his­toire de com­ment du mar­ket­ing B2C m’a fait acheter des chaus­sures en quelques sec­on­des. Je ne suis même pas passé par un mag­a­sin pour essay­er. Je fai­sais com­plète­ment autre chose et je ne pen­sais même pas à acheter des chaussures.

Mais n’importe quel mail ne va pas y arriv­er. Vous êtes en train de voir la puis­sance d’une mar­que. Vans est l’une de mes mar­ques favorites.

Avec des emails de ce type et des oppor­tu­nités d’achat en ligne, une mar­que peut cap­i­talis­er sur tout ce qu’elle entre­prend : elle me le fait savoir, je l’apprécie et y fais directe­ment confiance.

Le mar­ket­ing d’affiliation est un type de pro­mo­tion dans lequel une entre­prise paie une com­mis­sion à un autre site pour le traf­ic qu’il génère.

Vous pou­vez repér­er les liens affil­iés prin­ci­pale­ment sur les blogs. Ce sont les liens qui con­ti­en­nent des paramètres de track­ing comme “tag”, “hop” ou “cus­to­mid”.

Cela veut dire que le pro­prié­taire du site va recevoir une com­mis­sion à chaque fois que quelqu’un va cli­quer sur ce lien ou bien va acheter quelque chose après avoir cliqué sur ce lien. Ain­si, l’entreprise qui paye récom­pense ses affil­iés pour la mise en avant.

Exemple

Ce blog de cui­sine explique com­ment il a mul­ti­plié ses revenus par cinq en trois mois, l’une des tac­tiques est le mar­ket­ing d’affiliation.

Quelqu’un a acheté des pots de champignon pour une valeur de 3 240 $ sur Ama­zon après avoir cliqué sur un lien de son blog. Juste avec cela, le pro­prié­taire du blog a gag­né 145 $ ce jour-là, 24h après avoir posté un arti­cle qui par­lait de ces pots de champignons.

Tout le monde y gagne dans cette his­toire : le pro­duc­teur, le reven­deur, Ama­zon, le blog, et la per­son­ne qui a acheté ces pots (j’imagine).

Il existe une autre forme de mar­ket­ing affil­ié qui est par­fois appelé mar­ket­ing de parte­nar­i­at (mais le mar­ket­ing de parte­nar­i­at a au moins deux sens différents).

C’est lorsqu’une entre­prise qui pro­pose cer­taines solu­tions dis­pose d’un pro­gramme de parte­nar­i­at pour que d’autres entre­pris­es attirent de la demande via leurs pro­pres marchés et cibles.

Voici com­ment Microsoft présente son pro­gramme parte­naire “ le Microsoft Part­ner Net­work est un rassem­ble­ment de gens, ressources et offres rassem­blés pour vous don­ner tout ce dont vous avez besoin pour pro­pos­er des solu­tions effi­caces à vos clients.”

Pour aller plus loin :

Le mar­ket­ing de réseaux soci­aux est l’utilisation de médias comme Face­book Twit­ter ou LinkedIn pour met­tre en avant les pro­duits ou ser­vices d’une entreprise.

L’objectif est de con­stru­ire une audi­ence et de créer de l’en­gage­ment. Cela mène générale­ment à une meilleure con­nais­sance de la mar­que, du traf­ic web et, à terme, des ventes.

Le mar­ket­ing de réseaux soci­aux con­siste en un mélange de tac­tiques dont la pub­li­ca­tion de con­tenu, répon­dre aux com­men­taires et men­er de la pub­lic­ité sur les réseaux sociaux.

Exemple

Le compte Twit­ter de Wendy’s est devenu une légende. Voici pourquoi :

L’histoire com­mence avec des clash Twit­ter de pro­por­tions épiques qui n’ont épargné per­son­ne. Tout est par­ti un peu par acci­dent avec une réponse cash à un com­men­taire pas très bril­lant d’un client. Tout cela a fait effet boule de neige pour faire con­naître et recon­naître ce compte Twitter.

Ce type de “voix de mar­que” a don­né aux mes­sages de Wendy’s un sen­ti­ment d’authenticité qui en con­traste fai­sait ressem­bler ses con­cur­rents à des sociétés sans cœur.

À mesure que plus d’yeux se tour­naient vers Wendy’s dans l’attente de la prochaine pique de la mar­que est arrivé ce tweet, aus­si con­nu comme le tweet le plus retweeté de l’histoire :

Cet homme n’a pas obtenu ses 18 mil­lions de retweet (“seule­ment” 3,1 mil­lions). Mais Wendy’s lui a tout même offert un an de chick­en nuggets. La mar­que a prou­vé qu’elle peut aller au-delà d’attirer l’attention : elle sait tenir ses promess­es (quelque chose que les chaînes de fast-food ne sont pas con­nues pour).

Il y a plus d’histoires fab­uleuses sur les réseaux soci­aux de Wendy’s avec des études de cas (vous pou­vez con­sul­ter Group­Nug ou March Mad­ness). Mais même si la mar­que repousse les lim­ites du mar­ket­ing cor­po­rate, elle n’oublie pas que les réseaux soci­aux, c’est aus­si du ser­vice client ou la pro­mo­tion de la marque.

Le mar­ket­ing de mar­que (qu’on appelle aus­si brand­ing) est un terme util­isé pour décrire les actions qui font la pro­mo­tion d’un pro­duit ou ser­vice d’une manière à met­tre en avant une mar­que et con­stru­ire son image.

Mais qu’est ce qu’une marque ?

Dans le mar­ket­ing mod­erne, il est assez dif­fi­cile de don­ner une déf­i­ni­tion exhaus­tive et réelle­ment sat­is­faisante. Le mar­ket­ing de mar­que est util­isé dans de nom­breux styles.

Voici quelques exem­ples de mar­ques fortes. Essayez de not­er à quoi vous les associez.

  • Apple
  • Mas­ter­card
  • The Avengers
  • Face­book
  • BMW
  • Coca-Cola

Qu’est-ce qui vous est venu en tête ? Est-ce que ces mar­ques ont fait venir des images, ou bien vous les avez asso­ciées à une per­son­ne ? Peut-être que ça vous a évo­qué un cer­tain sen­ti­ment, un sou­venir, voire vous a don­né soif. C’est con­crète­ment ça une mar­que : un déclencheur cog­ni­tif ou émotionnel.

Il est moins impor­tant de savoir ce qu’est une mar­que que de savoir ce qu’elle fait. C’est le but du mar­ket­ing de mar­que : ren­forcer les effets que la mar­que a sur les con­som­ma­teurs et leur faire :

  • Recon­naître le pro­duit (et le dis­tinguer du reste). Sinon, vous vous poseriez la ques­tion “Est-ce que c’était le choco­lat déli­cieux de l’autre jour ?
  • L’associer avec une expéri­ence pos­i­tive. Vous pour­riez ne pas avoir essayé le pro­duit. Mais si l’idée de le con­som­mer vous apporte un sen­ti­ment posi­tif, c’est suffisant.
  • Rel­a­tivis­er le prix d’un pro­duit. Les BMW ne sont pas les meilleures voitures au monde. Mais ce ne sont pas les moins chères non plus. Pour­tant, on dit tou­jours d’une BMW que c’est la “machine ultime à conduire”

Les con­som­ma­teurs ne sont pas les seules cibles pos­si­bles du mar­ket­ing de mar­que. Les entre­pris­es utilisent aus­si ces tac­tiques pour amélior­er leur val­ori­sa­tion sur le marché, à la bourse ou pour attir­er des tal­ents dans leur entre­prise (brand­ing d’employeur)

Exemple

Pour être hon­nête, je suis tombé amoureux de cette pub au pre­mier regard. Elle m’a don­né envie d’acheter des LEGO et de “recon­stru­ire le monde”.

https://www.youtube.com/watch?v=XraFU5BjYjQ

Cette pub mon­tre un peu de pro­duits LEGO. Mais surtout elle met en avant la mar­que et con­stru­it son image.

Je ne sais pas si vous serez d’accord avec moi, mais cette pub rend LEGO posi­tif, non vio­lent et donne le sen­ti­ment d’être des jou­ets intel­li­gents qui con­vi­en­nent à tout le monde.

Qui plus est c’est le jou­et des con­struc­teurs de demain. Un monde con­stru­it sur la diver­sité, le respect et l’aide mutuelle. Un monde qui n’est pas à somme zéro.

Et peu importe le set LEGO que j’achète. Ils sont tous comme ça. Et via le mar­ket­ing de mar­que, LEGO est par­venu à faire pass­er ce mes­sage en 60 secondes.

Le mar­ket­ing direct est une stratégie où l’entreprise com­mu­nique directe­ment avec l’audience cible plutôt que d’utiliser des médias de masse.

Le mar­ket­ing direct est générale­ment choisi pour son coût inférieur (par rap­port aux mass medias), la pos­si­bil­ité de per­son­nalis­er le mes­sage et d’offrir l’opportunité à l’audience d’y répon­dre (par un for­mu­laire par exemple).

Exemple

Nous sommes tous des­ti­nataires de mar­ket­ing direct. Pour preuve : cette petite men­tion sur nos boîtes aux let­tres pour deman­der de ne pas y gliss­er des fly­ers, prospec­tus ou cat­a­logue non désirés. On peut aus­si le voir dans le sous-texte de ce genre de panonceaux :

(“junk” veut dire détri­tus en anglais)

Mais je vais vous don­ner un exem­ple posi­tif et effi­cace de mar­ket­ing direct : les pre­miers cat­a­logues Ikea.

C’est comme cela qu’a com­mencé Ikea à ses débuts, c’était une entre­prise assez dif­férente à l’époque. Elle ne vendait pas prin­ci­pale­ment des meubles, elle vendait prin­ci­pale­ment tout.

Voici un exem­ple d’un cat­a­logue de vente par cor­re­spon­dance d’Ikea en 1950 :

De nos jours, nous allons sim­ple­ment dans un mag­a­sin et on choisit ce qu’on veut. Per­son­ne n’a besoin de nous envoy­er quoi que ce soit par la poste. Mieux, nous pou­vons voir le cat­a­logue en ligne pour procéder à l’achat sans quit­ter la maison.

Et c’était l’idée der­rière ce cat­a­logue à la base, dans un monde sans inter­net et avec très peu de télévi­sion. C’était une solu­tion ingénieuse (mais pas vrai­ment orig­i­nale) pour attein­dre des clients poten­tiels et “réduire les points de fric­tion” dans l’achat des produits.

De plus, pour des per­son­nes qui vivaient dans des par­ties reculées de la Suède, ces cat­a­logues représen­taient la var­iété et le style directe­ment livré à leurs portes.

Un influ­enceur, dans ce sens, peut être n’importe qui pos­sé­dant un bon réseau de per­son­nes qui le suiv­ent et/ou qui a de l’autorité dans un domaine particulier.

Les mécaniques d’influences util­isées dans ce type de mar­ket­ing peu­vent pren­dre plusieurs formes : l’inspiration, la con­fi­ance, la foi et l’imitation. Le mar­ket­ing d’in­flu­ence est effi­cace, car suiv­re les exem­ples ou les con­seils d’autres per­son­nes nous aide à faire des choix.

Qui plus est, comme l’influence est un phénomène sur les rela­tions humaines, le mar­ket­ing d’influence fonc­tionne pour le B2C comme pour le B2B.

Exemple

Voici un exem­ple de super­pro­duc­tion en mar­ket­ing d’influence.

La YouTubeuse Mered­ith Fos­ter était l’une des rares influ­enceuses choisies pour faire la pro­mo­tion des nou­veaux smart­phones Motorola.

Voici ce qu’a imag­iné Meredith :

Sa chaîne à 4,8 mil­lions d’abonnés. Com­parez cela avec le reach moyen des pro­grammes d’actualités aux USA, et on voit vite pourquoi le mar­ket­ing d’influence peut être une puis­sante stratégie.

Pour aller plus loin : 

Mar­ket­ing d’influence en 2021 : déf­i­ni­tion, exem­ple et tactiques

Le mar­ket­ing email est toute forme d’expression de mes­sage mar­ket­ing par email.

L’évidence étant dite, le mar­ket­ing email ne con­siste pas unique­ment d’envoi de mail, mais aus­si de :

  • Con­stru­ire une liste d’email
  • Design­er et envoy­er les mails aux bonnes listes
  • Suiv­re les résultats
  • Faire de la cura­tion sur la liste d’email

Ce type de mar­ket­ing a qua­tre objec­tifs principaux.

  1. Génér­er du traf­ic. Vous pou­vez com­mu­ni­quer avec votre audi­ence via des emails dans le but de les amen­er depuis leur boîte mail vers une page spé­ci­fique, par exem­ple votre tout dernier contenu.
  2. Accom­pa­g­n­er les prospects (lead nur­tur­ing). Cela inclut ce que l’on appelle les cam­pagnes “drip”, util­isées de manière méthodique email après email, point de con­tact par point de con­tact, pour pouss­er l’abonné à vos mails vers l’opportunité d’achat. Ce proces­sus va égale­ment per­me­t­tre de “qual­i­fi­er” les leads en fonc­tion des types d’abonnés, par exem­ple pos­si­bil­ité d’opportunité com­mer­ciale ou fan de la marque.
  3. Onboard­ing. Cela fait référence à la séquence de mail à tra­vers le par­cours client pour leur faire décou­vrir et ressen­tir la valeur d’un pro­duit pour au final les con­va­in­cre. On voit cela sou­vent dans le milieu SaaS avec des péri­odes d’essais.
  4. Génér­er du revenu. Comme Vans l’a fait avec moi. Les mar­ques pro­posent générale­ment un avan­tage aux clients qui s’inscrivent à une newslet­ter, par exem­ple 20 % sur le prochain achat. Les mar­ques envoient cette offre spé­ciale par mail.

Exemple

Comme je vous ai déjà mon­tré deux exem­ples de mails, et comme vous devez en avoir des tonnes dans votre pro­pre boîte, voici une info­gra­phie qui représente le work­flow du mar­ket­ing email.

Dans cette sim­ple cam­pagne d’email drip, les des­ti­nataires se voient envoy­er automa­tique­ment des mails en fonc­tion de leur engagement.

Si le des­ti­nataire réag­it pos­i­tive­ment aux mails, ils sont mis sur un chemin de con­tenu édu­catif et même de pro­gram­mer une séance de démon­stra­tion du produit.

Mais s’ils n’ouvrent pas les mails suiv­ants, ils sont mis sur un chemin avec du con­tenu édu­catif moins chronophage et seront éventuelle­ment retirés du workflow.

Ce type de work­flow mar­ket­ing peut être mis au point avec un édi­teur WYSIWYG (What You See Is What You Get) dans la plu­part des out­ils mar­ket­ing qui ne néces­si­tent pas de com­pé­tences en code.

Le mar­ket­ing de bouche à oreille (WOMM en anglais pour Word Of Mouth Mar­ket­ing) est le principe d’influencer et encour­ager les dis­cus­sions naturelles sur un pro­duit, ser­vice ou une entreprise.

Dans la vie de tous les jours, cela peut décrire deux types de situations :

  • Le bouche-à-oreille est un “effet sec­ondaire” naturel des actions d’une entre­prise, comme dépass­er les attentes des clients sur un pro­duit ou ser­vice. Dans de tels cas, l’entreprise pour­rait ne pas avoir l’intention d’influencer active­ment les mes­sages qui passent. Mais la manière dont elle fait son tra­vail provoque une telle expéri­ence pos­i­tive chez les clients qu’ils veu­lent le partager avec leurs amis, familles, fol­low­ers sur les réseaux soci­aux, etc.
  • Des tac­tiques de bouche à oreille sont util­isées inten­tion­nelle­ment et influ­en­cent active­ment la dif­fu­sion des dis­cus­sions au sujet de l’entreprise, ses pro­duits ou ser­vices. Ce sera le focus de ce court chapitre.

L’essence du mar­ket­ing de bouche à oreille est de don­ner aux gens une rai­son de par­ler. La rai­son pour laque­lle cette stratégie fonc­tionne est qu’en règle générale, on a ten­dance à faire con­fi­ance à ce que dit notre entourage.

Ce phénomène a même été étudié :

Une étude de Nielsen a révélé que 83 % des per­son­nes ayant répon­du dans 60 pays fai­saient con­fi­ance aux recom­man­da­tions de leurs amis ou famille. Mais lorsque la recom­man­da­tion vient d’une opin­ion postée en ligne, le ratio de con­fi­ance descend à 63 %.

La “rai­son de par­ler” men­tion­née plus tôt n’a pas besoin d’être une recom­man­da­tion des ser­vices d’une entre­prise. Ça peut être tout ce qui fait de la pub à l’entreprise, crée du “buzz” et aug­mente la notoriété de la mar­que. C’est pour cette rai­son qu’on appelle sou­vent l’action sur le bouche-à-oreille le “buzz marketing”.

Le mar­ket­ing de bouche-à-oreille peut pren­dre bien des formes. Cela peut com­mencer par une cam­pagne sur les réseaux soci­aux, une cam­pagne de rela­tion presse ou rela­tion publique, ou une cam­pagne d’affiliation qui encour­age à faire pass­er le mes­sage de l’entreprise.

Exemple

Mérit­er” du bouche-à-oreille sous la forme d’avis posi­tifs et de threads de réseaux soci­aux non influ­encés est une chose. Con­cevoir et con­trôle l’ensemble des dis­cus­sions en est une autre.

Dans “Buzzmar­ket­ing: Get Peo­ple to Talk About Your Stuff”, Mark Hugh­es décrit com­ment il est par­venu à faire chang­er le nom d’une ville aux USA pour celui d’une plate­forme de e‑commerce, une start-up dont il fai­sait la promotion.

Donc, une ville nom­mée Halfway a été renom­mée en Half.com. Pen­dant un an. C’est ce qui s’appelle s’implanter dans le paysage.

Le tour de force était si remar­quable que ça a attiré l’attention de Asso­ci­at­ed Press, Reuters, USA Today, Good Morn­ing Amer­i­ca et bien d’autres. Imag­inez la pub­lic­ité qu’a obtenu ce site de e‑commerce “juste” avec ça. Et pile au lance­ment de la plateforme.

En retour, la ville de Halfway a reçu de nou­veaux ordi­na­teurs pour l’école, un nou­veau site et 110 000 $.

Six mois plus tard, Half.com (le e‑commerce) a été ven­du à eBay pour 300 mil­lions de dollars.

Le mar­ket­ing événe­men­tiel est une tac­tique dans laque­lle des événe­ments sous l’égide de mar­ques sont organ­isés pour com­mu­ni­quer avec l’audience cible et faire la pro­mo­tion de pro­duits ou services.

Le but du mar­ket­ing événe­men­tiel est de créer des expéri­ences mémorables en créant de l’en­gage­ment avec les par­tic­i­pants, et les encour­ager à inter­a­gir directe­ment avec une marque.

Les inter­ac­tions peu­vent pren­dre dif­férentes formes : essay­er un pro­duit, regarder des démon­stra­tions, assis­ter à un con­cert, assis­ter à des lance­ments, faire du réseau­tage, par­ticiper à un sémi­naire ou con­férence, etc.

Exemple

Depuis 2003, Sales­force organ­ise un événe­ment annuel appelé Dream­force. Cela rassem­ble “la com­mu­nauté Sales­force pour appren­dre, s’amuser, créer des liens et la philanthropie”.

L’événe­ment est un gros parc à thème tem­po­raire sur trois jours pour tout ce qui est Sales­force. Cette année, l’événe­ment était même dif­fusé en ligne.

Cela per­met à Sales­force de créer une expéri­ence pro­duit mul­ti­fac­ette : les par­tic­i­pants peu­vent appren­dre des choses des annonces de pro­duits, décou­vrir des util­i­sa­tions poussées sur CRM et obtenir quelques cer­ti­fi­ca­tions Salesforce.

Mais comme n’importe quel parc à thème, il doit y avoir dif­férents types d’at­trac­tions. L’événe­ment ne fait pas que pro­mou­voir le CRM de Sales­force. Dream­force est aus­si l’opportunité de dis­cuter avec des célébrités, les lead­ers d’opinion et des politi­ciens. Enfin, les par­tic­i­pants peu­vent s’amuser à une fête.

Ce qui est égale­ment intéres­sant dans cet exem­ple de mar­ket­ing événe­men­tiel est qu’il est ouvert à d’autres mar­ques. Un ensem­ble de 103 autres mar­ques aide Sales­force à ren­dre cet event pos­si­ble via du spon­sor­ing, afin de récupér­er une part du gâteau de la notoriété de marque.

Le guéril­la mar­ket­ing est une tac­tique de pro­mo­tion qui con­siste à réalis­er des inter­ac­tions inat­ten­dues et non con­ven­tion­nelles pour évo­quer des émo­tions fortes et provoque le bouche-à-oreille

Les car­ac­téris­tiques du guéril­la marketing :

  • Faible coût
  • Créatif
  • Mes­sages courts et simples
  • L’utilisation d’espace pub­lic (rues, cen­tres com­mer­ci­aux…) comme espace publicitaire
  • Crée une impres­sion forte et mémorable

Exemple

Je pense que cet exem­ple coche toutes les cas­es d’un guéril­la mar­ket­ing exemplaire.

C’est l’un des nom­breux exem­ples d’une cam­pagne de pro­mo­tion guéril­la pour le film “IT” (ÇA). Même si vous n’avez pas enten­du par­ler du clown meur­tri­er du roman de Stephen King, l’ensem­ble est si étrange qu’il est presque garan­ti que vous allez au moins rechercher le film sur Google.

Qui plus est, je parie que vous diriez à d’autres gens ce que vous avez vu ce jour là, voire en faire un tweet (je sais que moi je le ferais)

Et si vous allez effec­tive­ment voir le film, la scène où le bal­lon sort de l’égout vous ferait rap­pel­er cette pub­lic­ité, ce qui rendrait le film d’autant plus vrai et effrayant.

Quant au bud­get pour cette cam­pagne, c’est assez évi­dent. Le coût de quelques bal­lons, de la ficelle et de la pein­ture blanche.

Conclusion

Avec ces 18 types de mar­ket­ing, on peut se deman­der : où est le rasoir d’Occam quand on a besoin de lui ? Est-ce qu’on ne pour­rait pas se servir que d’un type de mar­ket­ing et arrêter de s’embêter ?

Et bien, tous les types que j’ai présen­tés ont été dévelop­pés pour une rai­son. Cer­tains sont util­isés pour se dif­férenci­er de la con­cur­rence, d’autres pour cor­re­spon­dre au style de vie des clients.

L’idée est que vous pou­vez voir ces types de mar­ket­ing comme des solu­tions prêtes à l’emploi pour attein­dre vos objectifs.

Con­naître ces méth­odes testées et éprou­vées va vous faciliter un peu la tâche. Il va juste fal­loir bien choisir.

Vous avez des ques­tions ? Je suis sur Twit­ter.